Parka d'enfant inuit

Les parkas comme celui-ci, datant du début des années 1940, sont assez rares.

Écrit par Danelle Cloutier

Mis en ligne le 14 janvier 2015

Les parkas comme celui-ci, datant du début des années 1940, sont assez rares.

Il a été confectionné par la bande inuite Kimmirut, qui en 2005 comptait une population de seulement 345 personnes. Les Kimmirut ont résidé pendant des siècles sur la rive sud-ouest de l’île de Baffin, au Nunavut. Ils sont l’un des premiers groupes inuits à entrer en contact avec les Européens et offrent à ces derniers des parkas comme celui-ci en échange d’autres biens.

La peau et les plumes du cou du huard servaient à confectionner ces manteaux imperméables, d’une grande importance spirituelle pour les Inuits : en effet, le huard est reconnu comme un accompagnateur spirituel et dans une de leurs histoires, on dit qu’il a redonné la vue à un garçon aveugle.

Les Inuits utilisaient également la peau et les plumes du huard pour faire des sacs et des couvre-chefs portés lors des danses au tambour.

Cet article a été publié à l’origine dans le magazine Canada’s History, février-mars 2015.

Cet article est aussi offert en anglais

Relié à Premières nations, Inuit et Métis