Reconnaissance territoriale

La Société Histoire Canada reconnaît qu’elle se réunit et travaille sur les terres ancestrales de nombreux peuples autochtones. Même si la Société est établie à Winnipeg, au Manitoba, sur le territoire du Traité no 1 — les terres traditionnelles des Premières Nations anishinaabe, ininew, oji-cri, déné et dakota, et la terre natale de la nation métisse — le travail de la Société s’étend à tous les territoires ancestraux de ce pays que l’on appelle le Canada.

Depuis sa création, la Société Histoire Canada s’est attachée à faire connaître le passé de notre pays. En tant qu’organisation dont le mandat consiste à raconter, nous savons que les histoires nous permettent d’explorer différentes perspectives, de découvrir de nouvelles idées, de faire preuve d’empathie à l’égard d’autres expériences et finalement, de rapprocher les gens.

Raconter des histoires recèle un véritable pouvoir. Celui d’inclure ou d’exclure certaines voix. Celui de mettre de l’avant certaines trames narratives de notre histoire.

Par le colonialisme, nous avons fait partie d’un système qui obscurcit certaines histoires et qui en souligne d’autres. Les sociétés colonisatrices réduisent souvent au silence les voix autochtones et contrôlent les trames narratives, contribuant ainsi à omettre ou à déformer les histoires, les cultures et les traditions des peuples autochtones.

La Société Histoire Canada joue un rôle important pour faire entendre la vérité et accompagner les Canadiens sur le chemin qui mène vers la réconciliation. Nous devons revisiter le passé, poser des questions difficiles et explorer de multiples perspectives.

Nous nous engageons à collaborer avec diverses communautés, à faire connaître de nouveaux conteurs et à entreprendre les prochaines étapes de ce voyage. Nous continuerons de faire écho aux histoires des Autochtones et de les placer au cœur de leurs propres histoires.

« Ensemble, avec les peuples autochtones, racontons une nouvelle histoire, une histoire de vérité, de compréhension et de respect. Après tout, l’histoire appartient aux enfants. »

Aînée Claudette Commanda
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