Machine à écrire de Marie Gérin-Lajoie

C’est grâce à cette machine à écrire que Marie Guérin-Lajoie (1890–1871) aurait rédigé ses mémoires.

Texte par Annick Desmarais

Mis en ligne le 16 février 2023

Cette machine à écrire de la compagnie Royal a appartenu à Marie Gérin-Lajoie (1890–1971). Marie Gérin-Lajoie est la première bachelière canadienne-française et au même titre que sa mère, Marie Gérin-Lajoie (née Lacoste), elle est une figure incontournable de l’histoire du féminisme au Québec.

En 1913, Marie Gérin-Lajoie s’implique en tant que rédactrice et directrice à La Bonne Parole, la revue mensuelle de l’association cofondée par sa mère, la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, la première association féministe franco-catholique à voir le jour au Québec. L’oeuvre la plus importante de Marie Gérin-Lajoie est certainement la fondation, en 1923, de l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Montréal.

Cette communauté religieuse vise à lutter contre les inégalités sociales et économiques par l’action sociale et catholique au profit des femmes, des familles et des enfants de milieux ouvriers.

Cette machine à écrire, modèle FP fabriqué de 1957 au début des années 1960, lui aurait servi de support afin de déposer ses mémoires, car en 1958 elle entreprend la rédaction de l’histoire de l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil.

L’histoire dans votre boîte de réception
Avec nos 5 bulletins d’information thématiques différents, chacun trouvera le sien.

Lieu de conservation de cet objet : Écomusée du fier monde.

Cet article est paru initialement en français, en 2022, dans un numéro spécial intitulé 50 Merveilles de nos musées. Le numéro spécial hors-série faisait partie du Projet Portage, une initiative de cinq ans qui visait à favoriser l’échange d’idées et de langues, et ouvrir de nouveaux horizons aux prochaines générations d’historiens canadiens.

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