Sceaux de ballot

Les sceaux de ballot sont l’un des artéfacts de la Compagnie de la Baie d’Hudson les plus fréquemment contrefaits sur le marché.

Écrit par Amelia Fay

Mis en ligne le 30 mai 2017

Les sceaux de ballot étaient fixés à des lots de fourrures qui avaient été triés afin d’être présentés à des acheteurs potentiels. Les premiers sceaux étaient faits de plomb, mais ces sceaux du 20e siècle sont fabriqués en tôle de fer traitée, protégée de la corrosion grâce à un fini laqué.

La Collection HBC du Musée du Manitoba en compte quelques exemplaires de la fin du 19e et du début du 20e siècle, mais ne possède aucun des premiers sceaux en plomb. Comment s’en servait-on? Les fourrures étaient emballées dans des sacs de jute pour former des lots de 40 kg, et une corde ou un cordon ceignait le ballot pour le fermer. Sur le sac de jute figuraient des renseignements importants, imprimés à l’aide d’un pochoir, concernant le point d’origine et le propriétaire, et les sceaux étaient fixés autour du cordon.

Les sceaux de ballot sont l’un des artéfacts de la Compagnie de la Baie d’Hudson les plus fréquemment contrefaits sur le marché. En effet, certains exemplaires rudimentaires faits de pièces métalliques plates et affichant l’iconographie de la HBC et du castor sont souvent présentés comme des sceaux de ballot.

Amelia Fay est conservatrice de la collection de la HBC au Musée du Manitoba.

Cet article est paru à l’origine dans le numéro juin-juillet 2017 du magazine Canada’s History.

Cet article est aussi offert en anglais.

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