Les pêcheurs européens (essentiellement basques et bretons) pratiquaient la salaison et le séchage de la morue sur le littoral atlantique dès le début du 16e siècle. Ce produit offrait des possibilités de conservation remarquables (deux ans en moyenne) et a ainsi alimenté une grande partie de la chrétienté européenne, alors très friande de poisson pour des raisons rituelles (160 jours de jeûne imposés par l’Église durant l’année).
Ce pressoir a été retrouvé à Paspébiac, sur la baie des Chaleurs, l’un des plus importants ports d’exportation de morue séchée au 19e siècle. L’objet servait à compacter les poissons à l’intérieur même des tonneaux (ou boucauts) dans lesquels ils étaient transportés vers l’Europe, les Antilles ou encore le Brésil.