Même si personne ne devrait être surpris que l'impérialisme ait été au cœur de la colonisation des territoires autochtones de l'Ouest, Carter expose à quel point les décideurs canadiens ont voulu exclure les femmes mariées du droit à la propriété.
En comparant avec l'Ouest américain, nous apprenons que la force de cette opposition était essentiellement canadienne. En effet, avant et après le contact, les femmes autochtones étaient les agriculteurs des Grandes Plaines. Pourtant, après l'établissement des réserves des Prairies, les femmes autochtones étaient limitées aux potagers, tandis que les hommes blancs ont pris la place qui leur revenait sur les terres.
Imperial Plots porte sur la fin du XIXe et le début du XXe siècle et traverse les limites provinciales et nationales. Sarah Carter apporte une contribution remarquable à notre compréhension de l'émergence du Canada comme pays et met en lumière les luttes en cours pour l'égalité des sexes et les droits autochtones ainsi que sur les relations humaines avec leurs environnements naturels.