Steven High

Lauréat du Prix d’histoire du Gouverneur général pour les médias populaires : le Prix Pierre-Berton 2020

12 novembre 2020

Montréal (Québec)

Steven High est un spécialiste de l’histoire publique et orale de renom dont les recherches approfondissent notre compréhension des histoires multiples du Canada et outillent les membres des communautés concernées.

En tant que cofondateur du Centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’Université Concordia, M. High travaille en collaboration avec les communautés qu’il étudie et est un pionnier de la numérisation des histoires de vie qu’il recueille.

Une grande partie de ses travaux repose sur la vie quotidienne des Canadiens et vise à tisser des liens entre les expériences individuelles et les grandes trames narratives de l’histoire. En tant que spécialiste national des histoires orales, il a beaucoup publié sur la méthode et l’éthique de cette approche.

De 2006 à 2012, M. High a dirigé un projet visant à recueillir les histoires et expériences de vie de Montréalais qui ont connu l’exil en raison de la guerre, d’un génocide ou d’autres violations des droits de la personne.

Grâce à des émissions de radio, publications savantes, prestations théâtrales, installations d’art, modules éducatifs et expositions en musées, ces histoires ont pu être rendues publiques.

Sa monographie, Oral History at the Crossroads: Sharing Life Stories of Survival and Displacement, explore le travail qui sous-tend ce projet et remet en question des concepts préexistants sur la façon dont les histoires orales doivent être consignées et transmises. 

M. High s’engage à élargir nos connaissances sur l’histoire du Canada et à faire entendre les voix de gens ordinaires, dans des formats multiples. Il écrit régulièrement pour la presse populaire et explore de nouveaux outils numériques et de nouvelles plateformes afin d’ouvrir des espaces de création pour les Canadiens qui leur permettront de découvrir ces histoires.

Son approche de la recherche collaborative et de la transmission repose sur son idée selon laquelle l’histoire est un projet de société, plutôt que le fief de quelques spécialistes.