Le sextant du navigateur

Cependant, les Européens se servaient également d’instruments pour cartographier leurs expéditions, notamment le sextant.

Écrit par Maria Cristina Laureano

Mis en ligne le 12 mars 2014

Les commerçants de fourrure européens et les explorateurs comptaient sur les Autochtones pour obtenir de l’information sur le territoire, les rivières navigables et les ressources locales des régions qu’ils visitaient, mais également sur la culture des peuplades qu’ils rencontraient. Par exemple, l’explorateur Peter Fidler utilisait des cartes que lui dessinaient des Autochtones experts du territoire.

Cependant, les Européens se servaient également d’instruments pour cartographier leurs expéditions, notamment le sextant. Les sextants étaient employés par les navigateurs et les arpenteurs pour mesurer l’angle entre deux objets. En mer, ils permettaient de déterminer l’angle entre un objet céleste, comme le soleil, la lune, les planètes et les étoiles, et l’horizon. Cette mesure, appelée l’altitude de l’objet, servait ensuite à calculer la latitude et la longitude.

Ce sextant de navigateur du Musée du Manitoba a été créé par Negretti & Zamba, à Londres, au début des années 1860. Il est conservé dans sa boîte d’acajou originale, qui contient également un oculaire, des miroirs, un bras articulé et une balance. Sur la boîte, on peut lire l’inscription « Hudson’s Bay Company, May 3, 1864 ».

Cet article a été publié à l’origine dans le magazine Canada’s History avril-mai 2014.

Cet article est aussi offert en anglais.

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