Chandail de Maurice Richard

Maurice Richard, « le Rocket », portait ce chandail lors de la finale de la coupe Stanley en 1959.

Texte par Annick Desmarais

Mis en ligne le 6 février 2023

Le légendaire hockeyeur des Canadiens de Montréal, Maurice Richard (1921–2000), portait ce chandail lors du match de la victoire en finale de la coupe Stanley en 1959. L’arrivée de Maurice Richard, surnommé « le Rocket » par son coéquipier Raymond Getliffe en raison de son jeu de patin vif comme l’éclair, apporte en 1942 un nouveau soufflé à l’équipe des Canadiens de Montréal fondée en 1909.

Durant les 18 années de sa carrière, fidèle à son équipe, il a conquis le public des villes nord-méricaines. Sa présence suffisait à remplir les amphithéâtres. Son jeu spectaculaire, son regard de feu et sa détermination font de lui un héros au Québec.

D’origine modeste, il a réussi malgré une forte rivalité entre les anglophones et les Canadiens français, à non seulement imposer le respect, mais devenir le porte-étendard de l’émancipation des Québécois. Il est devenu le symbole du Canadien français pouvant réussir.

L’émeute de 1955 où le public se révolte contre la suspension du jeu de Maurice Richard est perçue par certains historiens comme une première manifestation d’éveil de conscience nationaliste au Québec, et les balbutiements de la Révolution tranquille.

Maurice Richard s’est démarqué comme joueur de hockey dans les années 1940 et 1950 avec ses 544 buts, ses huit coupes Stanley et près de 20 records de la Ligue nationale de hockey!

Il formait avec Hector Blake et Elmer Lach un des trios les plus célèbres de tous les temps. En 2000, il a été le premier athlète à avoir des funérailles nationales au Québec, un honneur réservé aux personnes ayant profondément marqué la société québécoise.

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Lieu de conservation de cet objet : Musée canadien de l’histoire.

Cet article est paru initialement en français, en 2022, dans un numéro spécial intitulé 50 Merveilles de nos musées. Le numéro spécial hors-série faisait partie du Projet Portage, une initiative de cinq ans qui visait à favoriser l’échange d’idées et de langues, et ouvrir de nouveaux horizons aux prochaines générations d’historiens canadiens.

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