Edson Loy Pease, la Banque Royale du Canada et Saint-Bruno-de-Montarville : Chemins croisés

Dans cet article, Raymond Bédard explore le lien entre Edson Loy Pease, personnage clé de l'histoire financière du Québec et du Canada, et le petit village agricole qu’était Saint-Bruno-de-Montarville au Québec au début du XXe siècle.

Écrit par Raymond Bédard

Mis en ligne le 30 août 2022

Depuis la fondation en 1817 de la Banque de Montréal, la première banque au Canada, l’histoire industrielle du Québec et du Canada est intimement liée aux institutions financières qui vont graduellement s’installer au Canada-Uni en 1840, puis dans le Dominion du Canada de 1867. Le développement bancaire frénétique, mais instable, de la fin du 19e siècle entraine un processus de concentration des institutions financières au début du 20e siècle.

La Banque Royale sera une de celles qui vont jouer un rôle de premier plan dans cette transformation du milieu bancaire. Une bourgeoisie d’affaire, principalement anglophone, contrôle ces grandes institutions financières et grandes entreprises issues d’une économie capitaliste en pleine expansion. Par la même occasion, la montée de la bourgeoisie industrielle entraîne une transformation de l’aménagement des grandes villes, principalement Montréal, alors métropole économique du Canada.

Les grandes familles bourgeoises quittent la vieille ville pour s’installer en hauteur, sur les versants du Mont Royal, dans le quartier appelé le Golden Square Mile. Parallèlement à cette transformation de la ville, un phénomène moins connu se développe au sein de cette bourgeoisie d’affaire, l’aménagement de villa de campagne pour s’éloigner, en période estivale, de la clameur de la ville. C’est dans cette mouvance que le parcours professionnel d’Edson Loy Pease, figure marquante du milieu financier montréalais au tournant du 20e siècle en tant que directeur de la Banque Royale, est lié au développement d’un petit village agricole de la Rive sud de Montréal, Saint-Bruno-de-Montarville.

Edson Loy Pease (1856-1930)

Douzième d’une famille de quatorze enfants, Edson Loy Pease naît le 2 septembre 1856 sur une ferme de Coteau-Landing, un village situé à environ 70 km à l’ouest de Montréal. Son père, Orton Pease s’était installé au Bas-Canada en 1823 en provenance du Massachusetts.

D’abord cordonnier, Orton Pease devient propriétaire d’un magasin général et investit avec succès dans l’immobilier, ce qui en fait un personnage influent de la petite localité. En 1873, suivant l’exemple de Charles Rudolph Hosmer, un ami d’enfance qui deviendra un homme d’affaire influent, Edson Loy prend le chemin des États-Unis où il trouve du travail dans une compagnie de télégraphe à Ogdensburg, dans l’État de New York. Son séjour américain est de courte durée car, dès le printemps de 1875, il obtient un poste de commis junior à la succursale montréalaise d’une institution torontoise, la Banque canadienne de commerce.

Il gravit rapidement les échelons pour devenir inspecteur, poste qui consistait à faire respecter les directives du siège social. À cette époque des débuts de la fédération canadienne, on assiste à un phénomène de raffermissement du système bancaire avec le rachat, par de grandes banques, de nombreuses petites institutions financières trop fragiles. C’est dans ce contexte que Pease amorce une carrière dans les hautes sphères du milieu financier.

La Banque des marchands de Halifax

En 1883, la Banque des marchands de Halifax, qui possède des succursales dans les trois provinces atlantiques, souhaite prendre de l’expansion. Edson Loy Pease est alors recruté par l’institution à titre de comptable et part s’installer dans la capitale de la Nouvelle-Écosse. C’est dans cette ville portuaire qu’il se marie et où naîtront ses trois enfants.

La première tâche de Pease consiste à harmoniser les méthodes utilisées au sein de l’institution pour prévenir des détournements de fonds dont la banque avait été victime quelques temps auparavant et à uniformiser les pratiques de crédit. Conscient de l’importance de Montréal, au centre d’un Canada alors en pleine expansion vers l’Ouest, et pour améliorer les rendements de la banque, il propose en 1887 l’ouverture d’une succursale dans la métropole canadienne de l’époque.

D’abord réticents, les administrateurs se laissent convaincre de la pertinence de cette opération d’expansion. Pease devient directeur de la succursale montréalaise et s’emploie à trouver de nouveaux clients d’affaires dans la ville. Ses liens d’amitié avec Hosmer, devenu chef du service télégraphique de la compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique, seront un atout important pour lui ouvrir les portes du milieu des affaires de Montréal. À la fin des années 1890, la Banque des marchands est devenue une institution d’envergure nationale, dotée d’un actif de 17 102 000 $ et de 42 succursales.1

En 1897, en quête de nouveaux marchés, Pease se rend en Colombie-Britannique où il inaugure des succursales dans deux villes minières en plein essor. Deux ans plus tard, c’est dans l’État de Washington qu’il procède à nouveau à l’ouverture de succursales. En 1898, la courte guerre hispano-américaine, dans laquelle les États-Unis soutiennent l’indépendance de Cuba et leur permettent de mettre en place un protectorat sur l’île, offrira l’occasion à Pease d’entrevoir une collaboration avec les entreprises américaines.

Pease se trouve déjà à La Havane dans les mois qui suivent le débarquement des troupes américaines. Il est rapidement rejoint par d’autres hommes d’affaires canadiens, dont William Cornélius Van Horne, le grand patron du Canadien Pacifique, qui va créer le Cuba Railroad. En 1899, la Banque des marchands ouvre une succursale à La Havane, puis dans d’autres provinces de Cuba productrices de sucre et dont la production est exportée principalement vers les États-Unis.

La Banque des marchands s’installe aussi dans d’autres parties des Antilles et de l’Amérique du Sud : à Porto Rico en 1907, à la Jamaïque en 1911, au Brésil en 1919 et au Panama en 1929. L’Europe n’est pas reste avec des succursales à Londres (1910), à Barcelone (1918) et à Paris (1919). « En 1928, la Banque des marchands était l’institution bancaire canadienne la mieux représentée outre-mer : elle avait 121 succursales réparties dans 28 pays. »2

La Banque Royale

En 1899, Pease devient co-directeur général avec comme responsabilité Montréal, la Colombie-Britannique et Cuba. Puis avec le départ à la retraite de David Hunter Duncan, l’autre co-directeur, Pease obtient l’entière responsabilité du poste de directeur général. En 1901, dans une volonté de donner une image plus nationale et avec l’appui du président, il modifie le nom de la Banque des marchands pour Banque Royale du Canada. Il rapatrie les principales opérations à Montréal et y installe le siège social dès 1907.

La création de deux nouvelles provinces canadiennes dans l’Ouest, la Saskatchewan et l’Alberta en 1905, sous le gouvernement libéral de Wilfrid Laurier, laisse entrevoir un bel avenir pour l’économie. La croissance économique est au rendez-vous au cours de la première décennie du 20e siècle. Dans une vision d’expansion continentale et d’un processus d’amélioration de la rentabilité, Pease amorce un programme de fusion de succursales à travers tout le pays. De 1910 à 1925, la Banque royale procède ainsi à cinq fusions dans différentes régions du Canada.

« Réalisée en 1912, sa fusion avec la Traders Bank of Canada, sise à Toronto, raffermit sa position en Ontario. L’acquisition de la Banque de Québec en 1917 accrut son influence sur le commerce anglo-québécois et la fusion avec la Northern Crown Bank en 1918 grossit son réseau dans les Prairies. La dernière fusion, et la plus importante, qui apporta à la Banque royale 217 succursales de la Banque Union du Canada fut conçue par Pease et réalisée en 1925 par son successeur, Charles Ernest Neil. »3

Ces fusions s’inscrivent dans un mouvement de concentration bancaire amorcé à la fin du 19e siècle et qui s’accentue au début du 20e siècle. Ainsi, le nombre de banques à charte au Canada passe de 37 en 1896 à 22 en 1914 et 11 en 1925. « La Banque Royale est celle qui connait la croissance la plus importante. Son actif qui est de 179 millions de dollars en 1913, frise le milliard en 1929. À ce rythme, elle dépasse la vénérable Banque de Montréal à la fin des années 1920 et devient dès lors la plus importante institution financière du pays. »4

En 1916, en pleine Première Guerre mondiale qui a stimulée grandement la production industrielle à laquelle les banques sont liées, Pease est nommé président de l’Association des banquiers canadiens, poste qu’il occupe jusqu’en 1919 alors qu’il est nommé président honoraire à vie. Progressiste, Pease est conscient des difficultés de crédit occasionnées par la guerre et souhaite la mise sur pied d’une banque centrale canadienne à l’image de la banque de la Réserve fédérale américaine qui peut intervenir dans l’économie en fixant, entre autres, les taux d’intérêts.

Cette approche interventionniste inquiète les présidents de plusieurs banques en particulier celle de Montréal qui, en tant que banque du gouvernement, craint de perdre ses avantages. Le projet de Pease est soumis au ministre fédéral des Finances William Thomas White mais ne sera pas retenu.

La grande dépression des années 1930 va relancer le projet et en 1934, à la suite de la tenue d’une commission royale d’enquête sur les banques et la monnaie au Canada, la Banque du Canada est finalement créée. Compte-tenu de l’importance de cette institution fédérale dans la vie économique canadienne, il est regrettable que l’histoire n’ait pas retenu le rôle majeur qu’Edson Loy Pease a tenu dans sa conception.

Pease meurt d’un cancer, le 29 décembre 1930, à Nice près de Cap Antibes sur la côte d’Azur où il venait tout juste de louer une villa. Sa femme et son plus jeune fils étaient décédés quelques années avant lui. Il est enterré au cimetière du Mont-Royal, aux côtés de son ami Charles R. Hosmer décédé en 1927.

Mount Bruno Association

« Ce désir de construire des maisons de campagne et de s’évader de l’atmosphère étouffante des cités dès le mois de juin est une tradition implantée au Canada par le général Frederick Haldimand à la fin du XVIIIe siècle. En effet, peu de temps après son entrée en fonction comme gouverneur à Québec en 1870, Haldimand cherche un endroit de fraîcheur en banlieue et s’établit sur les hauteurs de la falaise, à la chute Montmorency. Il érige une villa palladienne entourée de vastes galeries et pavillons. Là, le tout Québec se retrouve durant la belle saison. Ce fut la première villa à être érigée au Canada. »5

À l’image de ce qui se passe aux États-Unis à la fin du 19e siècle, et avec le développement du réseau de chemin de fer, on assiste au Québec à la construction d’hôtels de villégiature pour une classe riche en quête de repos et de fraicheur pour la période estivale. Cependant, il n’est pas toujours nécessaire d’aller très loin de Montréal pour chercher ces havres de paix. La construction de maisons de campagne ou résidences secondaires dans la région de Montréal offre une alternative très attrayante.

C’est dans cette mouvance que Edson Loy Pease acquiert, en 1897, 405 hectares de terres sur le Mont Saint-Bruno situé à une trentaine de kilomètres sur la rive sud de Montréal. Depuis 1849, la petite municipalité rurale de Saint-Bruno est reliée par le train, sur la ligne Montréal-Saint-Hyacinthe. Le mont Saint-Bruno offre l’avantage d’être près de Montréal et de posséder une nature généreuse avec des lacs entourés de forêts.

À l’époque où Pease achète ces terres, le manoir des seigneurs de Montarville (le régime seigneurial ayant été aboli en 1854) qui appartient à la famille Bruneau, est toujours là. C’est par l’intermédiaire de William-Henry Drummond, un poète d’origine irlandaise, que Pease fréquente et avec qui il vient y pêcher, qu’il découvre le site.

« Pease, sensible au lieu, entend par la suite parler de la criée pour sa vente, à l’église du village, et acquiert le domaine pour 45 000 $. »6 Pease a comme objectif de subdiviser le pourtour du lac Seigneurial en une trentaine de lots qui seront vendus à de riches hommes d’affaire de Montréal et il crée à cette occasion la Mount Bruno Association.

C’est sur les rives du lac du Moulin, quelques mètres plus bas où se déverse le lac Seigneurial, qu’il fait construire sa propre résidence secondaire. C’est l’architecte montréalais de renom Edward Maxwell qui a la charge de la conception de la villa, baptisée The Pines, ainsi que celle de deux autres villas de ses amis (George Drummond et Hal Brown), qui se joignent au projet et s’installent dans le domaine. « Ces trois maisons de campagne pour messieurs Drummond, Pease et Brown sont admirées par les Montréalais et les attirent dans ce nouvel endroit de villégiature.

À partir de ce moment, de vastes terrains sont vendus et d’imposantes résidences apparaissent, qui font figure de petits châteaux de bardeaux régnant sur de magnifiques domaines. »7 Malheureusement, la maison Pease brûla dans un incendie quelques mois à peine après sa construction et fut remplacée par une nouvelle bâtisse qui sera aussi détruite par le feu en 1941. Raymond, le fils aîné de Pease, périt dans cet incendie. Au milieu de la végétation près de grands pins blancs, on peut toujours apercevoir les fondations de cette maison près du moulin seigneurial.

Présidé par Pease jusqu’à sa mort en 1930, le vaste domaine est géré et entretenu en copropriété par l’association. L’ancien moulin seigneurial, alors situé à l’intérieur du domaine, est converti en chapelle où les membres y célèbrent des mariages, des baptêmes et des messes. La maison dite Murray du nom du premier gardien qui y a résidé et qui servait de poste de contrôle à l’entrée du domaine, existe encore aujourd’hui. Elle appartient au gouvernement du Québec, par le biais de la SÉPAQ qui administre le Parc du Mont-Saint-Bruno. En phase avec son époque, le domaine Pease est en quelque sorte le reflet de la période de développement de la villégiature de luxe au mont Saint-Bruno.

La Mount Bruno Floral

L’aménagement de la villa de campagne de Pease sur le mont Saint-Bruno aura des conséquences sur le développement économique du village, non seulement par l’embauche d’ouvriers saisonniers travaillant pour la Mount Bruno Association, mais aussi par la mise sur pied par Pease lui-même d’une ferme florale non loin de sa maison de campagne.

Passionné de plantes, Pease fonde en 1908 la Mount Bruno Floral et fait construire d’immenses serres sur le mont Saint-Bruno. La compagnie produit et transporte jusqu’à la gare des roses, des œillets, des pois de senteur, des violettes, des lys et des chrysanthèmes pour les acheminer vers les marchés urbains des grandes villes. En 1910, afin de faciliter le transport de la production florale, les installations sont déménagées près de la gare où l’on construit de grandes serres chauffées au charbon.

En 1922, l’entreprise se spécialise dans la production de rose et aménage de nouvelles serres à cet effet. La production annuelle atteindra même 2 200 000 roses qui sont expédiées à travers le Canada et même aux États-Unis. L’entreprise jouit d’une grande réputation au Canada et est considérée comme la plus grande productrice de fleurs coupées à l’est de Toronto.

À la mort d’Edson Loy Pease, c’est son fils Raymond qui prend la relève, puis une fiducie au décès de ce dernier, suivit d’un dernier propriétaire de 1967 à la faillite de l’entreprise de la Ferme florale en 1982. « La crise énergétique des années 1980, l’emploi d’engrais et la vétusté des installations suscitèrent de graves difficultés qui menèrent à la faillite. »8 Finalement, les serres sont démantelées en 1985.

Mount Bruno Country Club

Autre aspect de l’influence de Pease sur le développement de Saint-Bruno, en 1918, il entreprend la construction d’un club de golf sur le flanc sud-est du Mont Saint-Bruno. Ce sport est très à la mode au sein de la bourgeoise d’affaire depuis la fin du 19e siècle, avec l’ouverture du premier club de golf au Canada le Royal Montreal Golf Club en 1873.

« Mal à l’aise dans le milieu guindé des banquiers montréalais, il prit une part active à la création du Mount Bruno Country Club, au sud de la ville. [...] Cet endroit sélect était fréquenté par l’élite anglophone de Montréal qui ne se sentait pas la bienvenue au Royal Montreal Golf Club. »9

L’aménagement du Mount Bruno Country Club est financé par Pease par le biais de la Banque Royale et la composition des premiers membres ne laisse aucun doute sur les liens étroits qu’il entretient avec les milieux financiers et industriels de Montréal.

On y retrouve entre autres l’homme d’affaire William Birks, des bijouteries Henry Birks and Sons, Sir Vincent Meredith, président de la Banque de Montréal et de la Royal Trust Co, et George Drummond président de la Drummond Mines Ltd et directeur de la Liverpool & London & Globe Assurance Co. Le Club est l’hôte de nombreux championnats, où s’illustrent des vedettes du monde du golf. En 1922, l’Omnium du Canada se tient dans ces lieux. Pease est président du club de sa fondation jusqu’en 1928. Ce club de golf privé très sélect est toujours en opération aujourd’hui.

Conclusion

C’est ainsi que les chemins d’Edson Loy Pease, personnage incontournable de l’histoire financière du Québec et du Canada pour son rôle majeur au sein de la Banque Royale du Canada au tournant du 20e siècle, ont croisé celui de ce petit village agricole de Saint-Bruno-de-Montarville devenu grande ville de banlieue.

Raymond Bédard est un enseignant retraité. Il est aussi président de la Société des professeurs d’histoire du Québec.

Cet article est paru à l’origine dans la revue Traces, volume 60, numéro 3, été 2022, pages 1 à 6. La revue est publiée par la Société des professeurs d’histoire du Québec (SPHQ).

La SPHQ a pour mission de promouvoir l’enseignement de l’histoire au Québec sous tous ses aspects, auprès de ses membres et de la population en général et de contribuer à assurer la transmission de l’information et le développement des professionnels de l’enseignement


Notes

1.   Duncan McDowall, PEASE, EDSON LOY, dans Dictionnaire biographique du Canada, vol.15, Université Laval/University of Toronto, 2003, p. 3

2.   Ibid p. 4

3.   Ibid p. 5

4.   Paul-André Linteau, Histoire de Montréal depuis la Confédération, Boréal, Montréal, 1992, p. 304.

5.   France Gagnon Pratte, Maisons de campagne des Montréalais 1892-1924 : l’architecture des frères Maxwell, Éditions du Méridien, Montréal, 1987, p. 19.

6.   Jacques Des Rochers, Étude historique et analyse patrimoniale en vue d’établir la pertinence du rétablissement d’un jardin au Mont Saint-Bruno, Montréal, 1994, p. 9.

7.   France Gagnon Pratte, Maisons de campagne des Montréalais 1892-1924 : l’architecture des frères Maxwell, Éditions du Méridien, Montréal, 1987, p. 179.

8.   Charlotte Leclerc Bonnefant, Saint-Bruno-de-Montarville, Fragments d’histoire, Société d’histoire de Montarville, 1992, p. 55.

9.   Duncan McDowall, op. cit, p. 6.


Sources

Des Rochers, Jacques. Étude historique et analyse patrimoniale en vue d’établir la pertinence du rétablissement d’un jardin au Mont Saint-Bruno, Montréal, 1994.

Dickinson, John A. et Brian Young, Brève histoire socio-économique du Québec, Septentrion, Québec, 1992.

Gagnon Pratte, France. Maisons de campagne des Montréalais 1892-1924 : l’architecture des frères Maxwell, Éditions du Méridien, Montréal, 1987.

Leclerc Bonnefant, Charlotte. Saint-Bruno-de-Montarville, Fragments d’histoire, Société d’histoire de Montarville, 1992.

Linteau, Paul-André. Histoire de Montréal depuis la Confédération, Boréal, Montréal, 1992.

Linteau, Paul-André, René Durocher et Jean-Claude Robert, Histoire du Québec contemporain, de la Confédération à la crise, Boréal, Montréal, 1979.

McDowall, Duncan. PEASE EDSON LOY, dans Dictionnaire biographique du Canada, vol.15, Université Laval/ University of Toronto, 2003.

Portrait du patrimoine culturel et identitaire, cahier Saint-Bruno-de-Montarville, L’enclume, 2014.

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