Les 92 Résolutions réclament-elles l’indépendance?

Dans cet article, l'historien Gilles Laporte examine les questions de souverainetĂ© et d’Ă©mancipation dans un contexte gĂ©opolitique.

Écrit par Gilles Laporte

Mis en ligne le 7 mai 2025

Le programme du Parti patriote des années 1830 est fréquemment comparé à la mouvance néonationaliste qu’on retrouve notamment au Parti québécois durant les années 1970. Or, s’il s’agit bien dans les deux cas de promouvoir de grandes réformes par des voies politiques et démocratiques, le discours issu de l’une ou l’autre tendance traduit cependant un contexte et des préoccupations bien différents. Ainsi de nos jours, la conviction que la culture de langue française est menacée constituerait le principal motif pour déclarer l’indépendance du Québec et ainsi endiguer l’acculturation.

Or, formulĂ© de la sorte, cet argument n’est pas mĂŞme pensable en 1837, ne serait-ce que parce qu’un taux de natalitĂ© vertigineux met alors la population francophone Ă  l’abri de n’importe quelle submersion migratoire. Plus fondamentalement, le principe de nationalitĂ© tel qu’on le conçoit de nos jours n’est encore qu’embryonnaire ; les Bolivar, O’Connell, Papineau ou DeLorimier sont d’abord animĂ©s par le cosmopolitisme des Lumières qui consiste Ă  dĂ©fendre des droits juridiques et politiques et non afin de sauvegarder une communautĂ© de langue et d’histoire qu’il vaudrait en soi la peine de protĂ©ger.i Dans le meilleur des cas, il faut attendre le Printemps des peuples de 1848 pour voir associĂ©es revendications politiques et dĂ©fense d’une identitĂ© nationale spĂ©cifique.

De fait, Ă  parcourir le corpus patriote, que ce soit les journaux, les quelques essais politiques ou les innombrables morceaux oratoires qui nous sont parvenus, il est d’abord et avant tout question de dĂ©fendre les droits de la « majoritĂ© » contre les abus d’une « minoritĂ© », au nom de la justice et afin d’assurer l’équitĂ©, nonobstant les considĂ©rations touchant la langue, la culture ou l’identitĂ©. Le discours patriote fait rarement allusion Ă  la dĂ©fense du français qui n’a de valeur que parce qu’il s’agit d’un attribut de la « majoritĂ© » et donc en tant que « propriĂ©tĂ© sacrĂ©e du peuple et doit pour cette raison ĂŞtre dĂ©fendu avec ferveur par ses reprĂ©sentants.ii Â» En somme, si pour les modernes la souverainetĂ© reprĂ©sente une fin en soi, ultime rempart contre l’acculturation, elle n’était pour les patriotes que la consĂ©quence inhĂ©rente et consubstantielle Ă  la conquĂŞte de droits dĂ©mocratiques. L’urgence consiste alors Ă  dĂ©crocher les conditions politiques et sociales qui prĂ©sideront Ă  la naissance du nouvel État, attendu qu’il « est certain qu'avant un temps bien Ă©loignĂ©, toute l'AmĂ©rique doit ĂŞtre rĂ©publicaine.

Dans l'intervalle, un changement dans notre constitution, s'il en faut, doit-il ĂŞtre en vue de cette considĂ©ration? et est-il criminel de le demander?iii Â» Tandis que les nationalistes modernes s’affairent Ă  fonder un État indĂ©pendant permettant aux francophones de perpĂ©tuer leurs usages, les Patriotes jugeaient que c’est d’abord dans l’exercice de leur citoyennetĂ© et de leurs droits fondamentaux que les « Canadiens » sont menacĂ©s: libertĂ© d’expression, une administration publique honnĂŞte, des juges impartiaux ou des ministres responsables devant les Ă©lus. 

L’indĂ©pendance n’est donc pas rĂ©clamĂ©e de manière explicite, mais ira de soi du jour oĂą l’État bas-canadien sera devenu redevable devant sa population seule et non devant la couronne britannique. Or, ce constat, chacun est dĂ©jĂ  Ă  mĂŞme de le faire, Ă  commencer par lord Durham qui dit bien dans son Rapport combien un rĂ©gime dĂ©mocratique dĂ©boucherait de facto sur un État français indĂ©pendant.ivVoyons maintenant comment cette lecture s’applique dans le cas des fameuses 92 RĂ©solutions, dĂ©posĂ©es par les Patriotes au dĂ©but de 1834. Afin de voir Ă  quel point il s’agit bien d’un texte Ă  teneur souverainiste sans pourtant que nulle part cette revendication ne soit clairement formulĂ©e.

Le contexte

Rédigés en décembre 1833 en cinq nuits consécutives par un petit groupe autour de Louis-Joseph Papineau et d’Augustin-Nobert Morin, les griefs du Parti patriote sont finalement au nombre de 92 et sont fin prêts pour être présentés à la Chambre dès l’ouverture de la session, le 7 janvier 1834. Papineau se doute probablement alors de l’immense pavé que lui et son parti venaient de jeter sur la scène politique et de l’onde de choc qu’il allait causer. Le lundi suivant, le député Elzéar Bédard fait adopter le principe que la Chambre se transforme en comité plénier afin de prendre « en considération l’état de la province ».

Suivent ensuite cinq journĂ©es de dĂ©bats orageux consistant moins Ă  commenter l’une après l’autre chaque rĂ©solution qu’à constater le caractère explosif et proprement rĂ©volutionnaire qu’elles recèlent mises ensemble. Les 92 RĂ©solutions sont adoptĂ©es grâce Ă  la confortable majoritĂ© patriote en troisième lecture, le 22 fĂ©vrier par 56 voix contre 23. En sa qualitĂ© d’orateur, Papineau prĂ©pare ensuite une adresse approuvĂ©e par la Chambre le 1er mars et qui est jointe au texte des rĂ©solutions, aux annexes, ainsi qu’à une impressionnante pĂ©tition de 78 000 noms. Le tout est confiĂ© Ă  Augustin-Norbert Morin, chargĂ© d’aller le remettre Ă  Denis-Benjamin Viger, l’agent du parti Ă  Londres, qui doit voir Ă  ce que les rĂ©solutions patriotes ainsi que la pĂ©tition d’appui soient dĂ©posĂ©es avec le plus de visibilitĂ© et de solennitĂ© possible devant chacune des deux Chambres du Parlement impĂ©rial.

Une fois dĂ©posĂ©es devant les Communes, les 92 RĂ©solutions provoquent ensuite le rappel du gouverneur du Bas-Canada, lord Aylmer, et la crĂ©ation d’une commission prĂ©sidĂ©e par un nouveau gouverneur nommĂ©, sir Archibald Acheson, 2e comte de Gosford. Après deux ans de travail particulièrement laborieux au Bas-Canada, les commissaires remettent Ă  leur tour leurs recommandations au ministre responsable des colonies. MĂŞme si les conclusions de la commission Gosford sont gĂ©nĂ©ralement nuancĂ©es et sympathiques aux demandes patriotes, le ministre Sir John Russell en fait une tout autre lecture et en tire plutĂ´t prĂ©texte afin de dĂ©poser, le 6 mars 1837, dix rĂ©solutions comme autant de dĂ©saveux aux rĂ©solutions patriotes ayant pour effet de museler la Chambre d’assemblĂ©e du Bas-Canada dominĂ©e par les patriotes.

On connait la suite: assemblées publiques dites « anticoercitives », démission de magistrats pro-patriotes, actes de désobéissance sociale et quantité de charivaris visant des adversaires politiques. Bref, on peut faire remonter aux fameuses 92 résolutions de 1834 la logique « infernale » qui allait mener au recours aux armes, aux arrestations massives ainsi qu’aux destructions consécutives au soulèvement de novembre 1837.

Le contenu

Ă€ la fois cahier de dolĂ©ances et manifeste politique, le texte de 27 pages bien serrĂ©es fait surtout le dĂ©compte des rĂ©criminations et des revendications accumulĂ©es par le Parti canadien depuis le dĂ©but des luttes parlementaires. Difficile d’accès et un tant soit peu sentencieux, les 92 RĂ©solutions sont moins destinĂ©es Ă  Ă©mouvoir l’électorat bas-canadien qu’à alerter le gouvernement britannique sur le piètre Ă©tat oĂą se trouve sa colonie et sur les problèmes profonds qu’y rencontre l’application de l’Acte constitutionnel depuis 1791.v Elles constituent nĂ©anmoins un point tournant pour l’idĂ©ologie patriote, abreuvant durant des annĂ©es les discours de leurs thurifĂ©raires. Aucun texte patriote n’aura autant d’influence, ni autant de diffusion. Il est pourtant mal connu de nos jours et n’a depuis Ă©tĂ© intĂ©gralement reproduit qu’à une seule occasion, soit dans l’Histoire de ThĂ©ophile BĂ©dard en… 1869.

Bien que promptement et dĂ©finitivement relĂ©guĂ©es au lendemain de l’échec des patriotes, les 92 RĂ©solutions sont bien ce monument idĂ©ologique ; le seul texte Ă  l’aune duquel on puisse adjuger sur l’idĂ©e d’indĂ©pendance comme sur quelconque sujet de la programmatique patriote. D’autres textes sont davantage percutants et assurĂ©ment mieux Ă©crits mais aucun n’a l’autoritĂ©, le rayonnement ni l’influence Ă©quivalents, mĂŞme de loin, Ă  celle dont bĂ©nĂ©ficient les 92 RĂ©solutions, ni a fortiori l’imprimatur de Papineau et de son entourage. En comparaison, le texte de la fameuse DĂ©claration d’indĂ©pendance proclamĂ©e par Robert Nelson en fĂ©vrier 1838 est autrement plus transcendant et inspirant, mais n’a ni la diffusion ni surtout l’aval des chefs historiques du mouvement et ne peut par consĂ©quent ĂŞtre considĂ©rĂ©e recevable pour juger de l’idĂ©ologie patriote.

Selon le Rapport de la Commission Gosford justement chargée de les étudier, les 92 Résolutions peuvent se résumer à réclamer l’élection populaire des membres du Conseil législatif, la responsabilité directe du Conseil exécutif devant la Chambre, la cession immédiate à la Chambre d’assemblée de tous les revenus de la province, sans aucune stipulation préalable pour une liste civile, la révocation de certaines lois du Parlement impérial, comme la loi des tenures et la loi plus récente autorisant une compagnie à posséder des terres dans le Bas-Canada et le contrôle par le Parlement provincial de l’administration et de la colonisation des terres de la couronnevi.

Cela saute aux yeux, la lettre du texte ne consiste nullement Ă  rĂ©clamer l’indĂ©pendance nationale mais Ă  revendiquer la souverainetĂ© du parlement bas-canadien sur ses propres affaires: « les menaces de sĂ©cession y sont moins significatives que l’extraordinaire concentration de la critique politique sur le Conseil lĂ©gislatif.vii Â». Si la demande formelle de souverainetĂ© est absente, on ne trouve pas davantage de revendication visant Ă  protĂ©ger en particulier les droits des locuteurs de langue française. Au contraire, les 92 RĂ©solutions insistent plutĂ´t sur leur caractère foncièrement universel: « Que les vĹ“ux de la grande majoritĂ© de la classe des sujets de Sa MajestĂ© d’origine britannique sont unis et communs avec ceux d’origine française et parlant de la langue française. » [RĂ©s. 55]

L’Assemblée prend bien l’engagement à se porter à la défense du fait français, mais seulement parce qu’il s’agit d’une caractéristique de la majorité politique assortie d’un impact juridique. Ainsi, en 52, « Que la majorité des habitants du pays n’est nullement disposée à répudier aucun des avantages qu’elle tire de son origine et de sa descendance de la nation française […] de qui ce pays tient la plus partie de ses lois civiles et ecclésiastiques, la plupart de ses établissements d’enseignement et de charité, et la religion, la langue, les habitudes, les mœurs et les usages de la grande majorité de ses habitants. »

Lors du débat en Chambre, les interventions des tories conservateurs détracteurs des résolutions sont loin d’être dénuées d’intérêt. Tandis que Papineau n’insiste que sur l’électivité du Conseil législatif, car « C'est sur cette question que nous devons être prêts à décider, à tout blâmer ou à tout approuver, à dire que tout est bien ou que tout est mal sans nous occuper ni voir ce que pensent », ses adversaires considèrent que la charge explosive réside moins dans l’une ou l’autre des résolutions que dans leur impact dévastateur mises toutes ensemble: « une véritable déclaration d’indépendance à laquelle aucun sujet de Sa Majesté ne saurait accorder son appui. »viii

Pour l’historien Fernand Ouellet, « il ne fait aucun doute que ce manifeste nationaliste pouvait ĂŞtre perçu par les radicaux, les catholiques et les libĂ©raux anglophones comme un manifeste rĂ©volutionnaireix Â». En mars, la Quebec Gazette de John Neilson, jusque-lĂ  solidaire des demandes des dĂ©putĂ©s, n’hĂ©site plus Ă  soutenir que c’est « une rĂ©volution dans toute la force du terme que les auteurs des 92 RĂ©solutions demandent et fomentent.x Â» Pour Bartholomew Gugy, dĂ©putĂ© de Sherbrooke, « Ces rĂ©solutions, qu'ils nous prĂ©sentent comme le fruit de tant de recherches, sont un chef d'Ĺ“uvre de dĂ©mence […] Une foule d'accusations vagues et hasardĂ©es, une multitude d'expressions peu mesurĂ©es et injurieuses, l'exagĂ©ration dans les sentiments, les erreurs dans les faits. »xi

Les adversaires sont aussi nombreux Ă  remarquer que le radicalisme des rĂ©solutions contraste avec la quiĂ©tude qui règne alors dans la province. Ainsi, pour le gouverneur Aylmer: « Elles s’éloignent tellement de la modĂ©ration et de l’urbanitĂ© si bien connues du caractère canadien […] Lorsque vos 92 RĂ©solutions ont Ă©tĂ© adoptĂ©es, tout le peuple, hors de cette enceinte, jouissait, dans ce moment mĂŞme, de la tranquillitĂ© la plus profonde. » Pour Gugy encore « …Mais c'est une idĂ©e de distinction qui n'entre pas mĂŞme dans la tĂŞte des habitants de nos [...] paisibles campagnes. C'est une idĂ©e de trouble et de dissension qui n'est nĂ©e que dans cette Chambre [...] Ces flatteurs du peuple veulent lui faire croire qu'il est malheureux quand il est heureux. »xii Ainsi, en 49, « Les privilèges de cette Chambre ne doivent ni ĂŞtre mis en question, ni dĂ©finis par le secrĂ©taire colonial.xiii Â» En 79, « que cette chambre, comme reprĂ©sentant le peuple de cette province, possède le droit, et a exercĂ© de fait dans cette province, quand l’occasion l’a requis, les pouvoirs, privilèges et immunitĂ©s rĂ©clamĂ©s et possĂ©dĂ©s par la Chambre des Communes du parlement, dans le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et l’Irlande. »

Un parlement souverain pourrait d’ailleurs bien mieux voir à la bonne gestion de l’État bas-canadien, comme le rappelle la résolution 58 : « La législature provinciale aurait été tout à fait compétente à passer des lois, pour permettre le rachat de ces charges, d’une manière qui s’harmoniât avec les intérêts de toutes les parties […] et, le parlement du Royaume-Uni, bien moins à portée de statuer d’une manière équitable sur un sujet aussi compliqué, n’a pu avoir lieu que dans des vues de spéculations illégales, et de bouleversement dans les lois du pays ».

Patriotes comme tories arrivent en somme fort bien à lire entre les lignes des 92 Résolutions à propos du processus qu’elles semblent initier vers l’indépendance pure et simple. Le texte lui-même n’en fait pas mystère et prévoit ici et là les mécanismes de transition vers un Bas-Canada souverain. « Que le parlement du Royaume-Uni conserve [en attendant] des relations amicales avec cette province comme colonie, tant que durera notre liaison, et comme alliée, si la suite des temps amenait des relations nouvelles. » (rés. 21) D’ici là, la résolution 43 rappelle que « La constitution et la forme de gouvernement qui conviendrait le mieux à cette colonie, ne doivent se chercher uniquement dans les analogies que présentent les institutions de la Grande-Bretagne, dans un état de société tout à fait différent du nôtre ; qu’on devrait plutôt mettre à profit l’observation des effets qu’ont produits les différentes constitutions infiniment variées, que les rois et le parlement anglais ont données à différentes plantations et colonies en Amérique. »

En conclusion, les 92 Résolutions patriotes de 1834 mèneraient bel et bien, une fois appliquées, à la souveraineté du Bas-Canada et son détachement de l’Empire britannique. Que cette revendication n’ait pas explicitement été formulée s’explique non pas par un quelconque scrupule ou calcul politique mais d’abord par le fait que, du point de vue des rédacteurs, l’indépendance politique n’a d’intérêt que dans la mesure où elle est au service de l’émancipation du peuple et de la reconnaissance de ses droits fondamentaux.

Gilles Laporte est un historien quĂ©bĂ©cois spĂ©cialiste du XIXe siècle. Il enseigne l’histoire du QuĂ©bec au cĂ©gep du Vieux MontrĂ©al et Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al.

Cet article est apparu Ă  l'origine dans la revue Enjeux de l’univers social. La revue est publiĂ©e par l’Association quĂ©bĂ©coise pour l’enseignement en univers social (AQEUS).

L’association quĂ©bĂ©coise pour l’enseignement en univers social est une association qui regroupe au sein du mĂŞme regroupement autant ceux qui enseignent en univers social (primaire), qu’en histoire, en gĂ©ographie, en monde contemporain et en Ă©ducation financière (secondaire). Elle regroupe autant des enseignants que des conseillers pĂ©dagogiques, des enseignants du collĂ©gial, des didacticiens universitaires, des retraitĂ©s et des Ă©tudiants universitaires. Elle rĂ©pond ainsi au vĹ“u d’un grand nombre d’enseignants de retrouver sous la mĂŞme enseigne les disciplines et les programmes de l’univers social.


NOTES

i Un constat notamment rappelĂ© par GĂ©rard Bernier et Daniel SalĂ©e, « Les Patriotes, la question nationale et les rĂ©bellions de 1837-1838 au Bas-Canada » dans Michel Sarra-Bournet (dir.), Les nationalismes au QuĂ©bec du XIXe au XXIe siècle, QuĂ©bec, PUL, 2001 : 31-33.

ii Louis-Joseph Papineau, « Discours Ă  l’assemblĂ©e de Stanstead Plain, 23 janvier 1835 », La Minerve, 28 janvier 1835.

iii Le Canadien, 24 fĂ©vrier 1834.

iv John George Lambton, Le rapport Durham, prĂ©sentĂ©, traduit et annotĂ© par Marcel-Pierre Hamel., MontrĂ©al, Éditions du QuĂ©bec, 1948 : 171-174 ; Guy Bouthillier et Jean Meynaud, Le choc des langues au QuĂ©bec. 1760-1970, QuĂ©bec, PUQ, 1972 : 149.

v Yvan Lamonde, Histoire sociale des idĂ©es au QuĂ©bec, MontrĂ©al, Fides, 2000 : 238 ; Thomas Chapais, Cours d’histoire du Canada, PUL, 1923, tome IV : 17 ; Louis-Joseph Papineau, un demi-siècle de combat…, MontrĂ©al, Fides, 2000: 301.

vi CitĂ© par Robert Rumilly, Papineau et son temps, MontrĂ©al, Fides, 1977, tome 1 : 422.

vii Fernand Ouellet, Le Bas-Canada, 1791-1840, Changements structuraux et crise, Ottawa, PUO, 1977 : 357.

viii Le Canadien, 26 fĂ©vrier 1834; Lamonde, 2000 : 125. ix Fernand Ouellet, Le Bas-Canada… : 358.

x Yvan Lamonde, Histoire sociale… : 125.

xi Quebec Gazette, 27 fĂ©vrier 1834 ; Le Canadien, 3 mars 1834.

xii Le Canadien, 26 fĂ©vrier 1834.

xiii Les rĂ©fĂ©rences au texte des rĂ©solutions sont toutes tirĂ©es de T.-P. BĂ©dard, Histoire de cinquante ans de (QuĂ©bec, 1869), entre les pages 334 et 361.

 

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