Morceaux de cuivre brut

Le territoire que nous appelons aujourd’hui le Canada possède un certain nombre de gisements de cuivre qui étaient exploités par les Premières Nations et les groupes inuits bien avant l’arrivée des Européens. Le cuivre pouvait être martelé à froid pour fabriquer des outils tels que des lames de couteau, des instruments de chasse, tels que des pointes de lance, des pointes de flèche et de harpon, ainsi que des objets décoratifs, comme des bracelets, des bagues ou des incrustations sur des sculptures.
Dès leur arrivée, les Européens s’intéressent de près aux ressources naturelles du continent et la Compagnie de la Baie d’Hudson ne fait pas exception à la règle. La charte royale de 1670, accordée par le roi Charles II, comprend le droit d’exploiter les ressources minières.
En 1920, les officiers et les hommes du district de l’Arctique de l’Ouest offrent ces morceaux de cuivre brut provenant de la région de la rivière Coppermine, dans l’Arctique de l’Ouest, au commandant James Thomson, commissaire aux terres et à la traite des fourrures, comme cadeau de départ à la retraite. Ils seront remis à la collection du musée de la CBH en 1945.

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